Floriane Stauffer Obrecht

 

 

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floriane.obrecht.sage.femme@gmail.com

Vous avez une question sur l'accouchement à domicile ? il se peut que vous trouviez une réponse par ici !

Foire Aux Questions

Qui peut accoucher à domicile

Toutes les femmes sont libres d'accoucher où elles le souhaitent et accompagner des personnes de leur choix, même si on l'oublie trop souvent.

Par contre les sages-femmes sont limitées par la loi à n'accompagner en totale autonomie que les grossesses et accouchement physiologiques. De ce fait en cas d'antécédents vous rendant "à risque" ou d'apparition d'une pathologie de la grossesse, la sage-femme devra demander un avis auprès d'un médecin. Si l'accouchement nécessite une surveillance ou technique particulière il se peut que la sage-femme ne puisse plus vous accompagner à domicile.

Les contre-indications principales sont les bébés en siège, les jumeaux, les pathologies de grossesse sévères (hypertension, diabète sous insuline, pré-eclampsie...).

Je me bases en général sur les recommandations HAS sur le suivi et l'orientation des femmes enceintes que j'analyse au regard de l’histoire individuelle de chacune.

Que faire si un facteur de risque apparaît en cours de grossesse ?

Nos rendez-vous mensuel me permettent de vérifier la dimension physiologique de votre grossesse.

Si un facteur de risque apparaît (par exemple une hypertension ou une nécessité de déclencher l’accouchement) et qu’il empêche la naissance à domicile, je reste à vos côtés si vous le souhaitez pour vous aider à trouver où et comment accoucher et selon les cas je peux vous accompagner le jour J.

Quand dois-je vous contacter ?

Malheureusement les sages-femmes accompagnant à domicile sont devenues rares du fait du contexte Français. Je vous recommande donc de me contacter le plus tôt possible. De plus, plus nous nous serons rencontré et plus nous aurons eu l'occasion d'échanger, meilleur sera mon accompagnement et votre confiance pour le jour J. L'accompagnement AAD repose en effet sur une relation de confiance et d'intimité.

Physiologique ca veut dire quoi et comment ça marche ?

Pour la grossesse cela signifie que votre bébé se développe et grandit normalement, que le placenta se situe à distance de votre col de l’utérus et que votre organisme s'adapte bien (au delà des "petits" maux de femme enceinte).

 

Pour l'accouchement on le dit physiologique lorsque la femme va enfanter son bébé et son placenta par elle même et en trouvant en elle les ressources nécessaires. L’environnement de la maison permet un total lâcher-prise et aucune médicalisation n’est nécessaire. La femme libère alors un cocktail d’hormones très puissantes et efficaces dont chacune a un rôle dans le processus de la naissance et de l’attachement futur. Pour que cette libération soit optimale, la femme a besoin d’intimité et de sécurité, d'où le fait que les naissances à domicile favorisent la physiologie et la bonne santé des mères et des bébés. Ses besoins étant respectés, la femme va laisser faire son corps, elle va savoir d’instinct comment se mouvoir pour aider son bébé, comment pousser, etc. Et tout cela sans devoir y réfléchir !

 

Tout cela se fait depuis que le monde est monde et n'est pas un acte médical. La médecine est par contre parfois nécessaire et c'est le rôle de la sage-femme de déterminer quand.

Comment est soulager l'intensité/la douleur de l'accouchement ?

Une multitude d'outils sont proposés pour accepter et faire avec les contractions et la douleur de l’accouchement : baignoire, ballons, massages, positions qui soulagent, travail avec la respiration… Je proposes également de l'acupuncture. 

 

Les préparation à la naissance que je proposes vise à vous donner des outils à vous et votre conjoint pour vous autonomiser. Mais avant tout je vous aide à trouver votre puissance, à vous faire confiance et être à l'écoute de votre bébé qui vous guide et vous fait sentir comment faire.

Que se passe-t-il si j'ai un problème pendant mon accouchement ?

Je peux être amenée à vous transférer à chaque fois que la situation n’est plus de ma compétence et que l’accouchement requiert une technique telle que césarienne, forceps, analgésie, direction du travail… Ou si vous en faite la demande. Pour votre confort et votre sécurité, le transfert aura été anticipé par votre inscription dans la maternité la plus proche de votre domicile (cf question sur l'inscription en maternité).

Du fait du besoin potentiel de transfert, il est recommandé que le domicile soit à environ 30min d'une maternité (45min selon les cas).

 

En attendant ce transfert, si nécessaire, je suis formée et équipée pour réaliser les gestes d'urgence appropriés. Je vous accompagne pour assurer les transmissions à mes collègues hospitalier, une fois sur place je cesse les soins médicaux mais continue mon accompagnement si vous le souhaitez et qu la maternité m'y autorise.

 

Accoucher chez soi, c'est avoir conscience que les delai dû au transfert ne permettent pas d'intervenir aussi rapidement pour des situations necessitant un bloc opératoire ou une équipe pluri-disciplinaire. Malgré cela les chiffres démontrent la bonne santé des femmes et des bébés nés chez eux.

Faut-il s'inscrire en maternité ?

Afin de facilité le travail du personnel hospitalier dans le cas où votre situation nécessiterait que nous faisions appel à eux, et que vous et votre bébé soit pris en charge le mieux possible, je vous demande d'ouvrir un dossier en maternité.

Au cours du 8eme mois je vous remet une synthèse de votre dossier afin que vous puissiez faire ouvrir un dossier auprès d'une sage-femme hospitalière et d'un anesthésiste de la maternité la plus proche de chez vous.

 

En parallèle, si votre domicile se situe trop loin de mon cabinet pour que j'assure vos suites de couche, je vous demande de prendre contact avec une sage-femme libérale de votre localité avec qui je pourrais collaborer.

Que se passe-t-il si mon bébé a besoin de soins d'urgences à la naissance ?

Comme pour vous, j'organiserais un transfert et dans l'attente j'assurerais les gestes d'urgence pour lesquels je suis formée et équipée.

Les Sages-Femmes AAD maintiennent pour la majorité leurs compétences en réanimation par des formations continues ou des sessions d'exercice.

Votre pratique est-elle officielle ? légale ?

Ni le code de la santé publique, ni la loi française n'interdit la pratique des AAD. De même pour les familles, la loi permet d'accoucher chez soi et la loi européenne va même plus loin en affirmant que tous les pays devraient prendre les mesures nécessaires pour que l'AAD soit possible.

 

Malgré l'absence d'assurance professionnelle couvrant les AAD, le conseil national de l'ordre des sages-femmes ne poursuit pas les SF AAD pour défaut d'assurance et accepte cette pratique. 

 

Pour ma part, je travaille en toute transparence avec mon conseil départemental de l'ordre et en collaboration avec le réseau périnatal lorrain qui organise et supervise les soins de santé périnatale dans la région. J'ai à coeur que l'accouchement à domicile soit une offre connue et reconnue.

l'AAD est ce plus dangereux que la naissance à l'hopital ?

Les sciences modernes nous ont permis de comprendre à quel point l’environnement physique, spirituelle et psycho-dynamique influence l’issue d’une naissance et la santé globale de la femme et de l’enfant à long terme. Donner naissance chez soi, accompagné d’une professionnelle connue, permet de favoriser une issue positive.

 

L’APAAD a publié en septembre 2019 le 1er état des lieux de la pratique des Accouchements Accompagnés à Domicile (AAD) en 2018. Une enquête unique en France et rare en Europe. Les résultats sont édifiants et révèlent que pour l’année 2018 :

La mortalité maternelle est nulle et la morbidité moindre qu’en population générale :

Le taux d’hémorragie du post-partum sévère de 0,55%, soit 3,5 fois moins qu’en population générale.

Le taux d’épisiotomie est de 0,3%, soit 67 fois moins qu’en population générale

65,6% des femmes ayant accouché à domicile ont un périnée intact à l’issue de la naissance ; soit plus de 2 fois plus ; et dans 11,1% des cas seulement, une suture périnéale a été nécessaire. 

 

Tous les enfants sont nés vivants. La morbidité néonatale est elle aussi moindre qu’en population générale :

100% des enfants avaient un score d’Apgar d’au moins 7 sur 10 à 5 minutes de vie, c’est-à-dire que leur état ne nécessitait pas de réanimation ou avait été stabilisé par las ages-femme.

Sur les moins de 1% qui ont nécessité une réanimation néonatale à la naissance, leur état a été stabilisé par la sage-femme en attente des secours sans nécessité de mesure lourde (au maximum administration d’oxygène) ; soit 6 fois moins qu’en population générale.

97,8% des enfants sont allaités exclusivement ; soit près du double qu’en population générale.

Sans séjour en maternité, comment sont surveillé mère et bébé ?

L’avantage d’une naissance à domicile est que la famille reste unie, le père n’est pas séparé de sa femme et de son enfant, les aînés peuvent profiter de cet événement également.

La femme entouré, de son conjoint et de la famille proche, peut vivre à son rythme sans contraintes liées à l’organisation des établissements de santé ce qui est plus reposant. Biensûre il est recommandé que la jeune maman ne soit pas laissée seule et que ses proches lui assurent un relais suffisant afin qu’elle puisse compenser les nuits entrecoupées par des siestes, prendre soin de son corps en limitant les efforts et déplacements, et se consacrer à son nouveau-né.


La sage-femme surveillera la bonne adaptation de l’enfant à la vie extra-utérine, l’apparition ou non d’un ictère et fera les tests de dépistage recommandés si la famille est d'accord. Elle accompagnera la femme dans la mise en place de l’allaitement maternel si c’est son choix ou dans le sevrage. En cas de problème concernant la mère et/ou l’enfant, elle pourra faire appel au médecin de famille, à un pédiatre ou à la maternité de référence.

 

Vers le 8ème jour une visite pédiatrique est recommandée, elle pourra être réalisée auprès de votre medecin traitant ou pédiatre.

Combien ça coute ?

Les consultations de grossesse, préparation à la naissance, l'accouchement et les visites de suites de couche sont prise en charge à 100% par l'assurance maladie.

 

Par contre aucun acte d'astreinte ou de surveillance du post-partum immédiat n'existe. Ainsi pour couvrir mes 30jours (parfois 37) d'astreintes 7j/7 et 24h/24, ainsi que les heures passées auprès de vous immédiatement après la naissance, je vous demande 700€ d'honoraires. Je les factures sous forme d'un dépassement d'honoraire sur l’acte d'accouchement. Selon votre complémentaire il vous sera totalement, partiellement ou non remboursé.

Quelle place pour mon/ma partenaire ?

L'accouchement est le vôtre et je ne suis là que pour vous aider à réaliser votre projet. Aussi la place de votre partenaire sera celle qu'il/elle voudra prendre. Selon vos envies à tous les deux, je pourrais lui transmettre des outils et nous pourrons échanger sur l'attitude la plus favorable à l'enfantement.

Qui peut assister à mon accouchement ?

Nous sommes chez vous, c'est vous qui décidez. Je vous recommande toutefois que toutes personnes présentes soit informées sur les besoins essentiels d'un femme qui accouche. N'oublions pas que la naissance est un processus intime.

 

Une doula est-elle nécessaire ?

Si vous pensez que oui, elle sera bienvenue mais il faudra alors que nous nous soyons rencontrée auparavant pour nous accorder sur nos places respectives. 

 

Et les enfants ?

Les naissances en familles sont, de mon expérience, une immense joie ! Nous pourrons échanger durant la grossesse sur comment les y préparer, je pourrais les rencontrer au fil de nos rendez-vous ou lors de la visite de votre domicile afin qu'ils s'habituent à moi et me posent toutes leurs questions.

Les préparatifs ?

Durant le 8ème mois je viendrais chez vous. Cette visite nous permettra de passer un moment dans votre environnement ce qui me donnera de précieuses clés pour vous accompagner le jour j.

Cela me permettra également de connaitre la route et me repérer, vous conseiller sur l'aménagement de votre maison pour le jour J, de vérifier que des pièces ne sont pas inaccessibles aux secours...

 

Je vous remettrai une ordonnance de médicaments à aller chercher en pharmacie "au cas où" : antidouleurs, antibiotiques, anesthésiants, homéopathie, phytothérapie... Je vous remettrai aussi une liste de choses à préparer (serviettes, langes, gants, surface plane et mobile pour mon matériel...) et des conseils de mise en place.

 

Enfin je deposerais un set d'accouchement stérile, un Bac DASRI pour les dechets souillés de sang, de l'ocytocine de synthèse (a avoir au frigo en cas d'hemorragie) afin d'avoir le minimum utile déjà sur place. Pour le reste je le transporterais avec moi le jour J.

Présence de la sage-femme le jour J et dans les suites de couche

Nous aurons eu tout le loisir durant la grossesse d'échanger sur ce moment de la naissance.

Quand le travail débute nous nous mettons en lien. Quand le travail devient actif et que vous en avez besoin je vous rejoins. Parfois je passes vous voir en phase de latence si vous avez un doute ou que vous éprouvez une difficulté.

 

Une fois sur place, ma présence se veut discrète et non invasive. On entend parfois que les sage-femme AAD surveille moins les accouchements... je dirais qu'au contraire elle les surveillent plus mais différemment. Elles le font avec tout leur sens (ouïe, odorat, toucher, vue, sens de l'autre...) ce qui leur permet de s'assurer de votre bonne santé et celle de votre bébé en recourant à très peu, voir aucun acte clinique.

Le recourt aux touchers vaginaux par exemple est rare.La surveillance du cœur du bébé se fait par écoute intermittente si tout se déroule normalement, vous évitant les contraintes d'un monitoring auquel vous seriez accrochée sans que ça n'apporte de bénéfice à votre bébé.

 

Lors de l’émergence du bébé, comme de la naissance du placenta je vous laisse la plus grande autonomie mais reste à vos côtés selon vos besoins. Certaines souhaiteront être beaucoup guidées ou encouragées quand d'autres seront totalement dans leur plein pouvoir. Le/la partenaire pourra accueillir l'enfant si c'est votre choix et qu'aucun acte n'est nécessaire (ce qui est majoritairement le cas en AAD).

 

Une fois l'accouchement terminé je resterais auprès de vous entre 3 et 6h, en tous cas le temps nécessaire pour m'assurer que vous et bébé allez bien, que vous êtes capable de vous lever et assurer vos besoins de base et que votre bébé arrive à se nourrir.

Quels conséquences à l'absence d'assurance RCP AAD ?

En cas de préjudices pour la femme ou l'enfant lié à une faute de la part de la sage-femme, celle-ci pourrait etre condamnée à verser des indemnités à la famille. Dans ce cas, et en l'absence d'assurance la sage-femme devra payer avec ses deniers personnels. De ce fait et s'il s'agit de grosses sommes il se peut qu'il faille plusieurs années à la sage-femme pour pouvoir vous régler voir la mise en place de saisie de bien et/ou saisie de salaire.

 

Cela explique pourquoi si peut de sages-femmes pratiquent encore les AAD en France.

 

l'inscription en maternité

Rien ne vous oblige à vous inscrire en maternité.

 

Toutefois, les professionnels de santé, s'ils disposent d'un dossier vous concernant, seront plus à l'aise à vous prendre en charge en cas de complication nécessitant un transfert et ne perdront pas un temps précieux à remplir des papiers administratifs.

 

De plus, échanger avec une sage-femme de l’hôpital vous permet aussi de présenter votre projet de naissance à l'équipe en cas de besoin, voir de visiter l'établissement pour vous y familiariser.

 

Je sais que certains craignent les réactions de certains professionnels face à leur projet et je travailles de mon côté pour que l'accueil soit le plus cordiale possible. Dans certains établissement c'est meme avec les encouragements de mes collègues que vous ressortirez !

Retour au Moyen Âge ?! Avant femmes et bébés mouraient en couches non ?

si l’on rapporte l’histoire de l’humanité sur une échelle de 24 heures, la médicalisation de la naissance ne représente que 30 secondes ! Durant les 23 heures, 59 minutes et 30 secondes qui ont précédé, l’humanité a survécu au point d’atteindre un état de surpopulation, les femmes ont enfanté le monde avec leurs seules ressources et l’aide de femmes avisées.

 

Voici l'extrait d'un article que j'ai écrit pour l'APAAD :

Évidemment, notre propos n’est pas de dire que la médecine n’a pas son intérêt ; nous sommes nous-mêmes des professionnelles médicales ; mais de comprendre le contexte qui a mené à l’actuel paradigme.

Tout d’abord il faut remettre la mortalité en couches dans le contexte de la mortalité globale des différentes époques. Le parallèle entre les conditions de vie et la santé des populations n’est plus à démontrer et le parallèle entre le niveau de santé des mères et l’issue de leur accouchement non plus, grâce entre autres, aux travaux de la statisticienne Marjorie Tew[2]. Aussi dans des périodes où les femmes étaient plus nombreuses à être « à risque » leur mortalité et celle de leur nouveau-né l’était donc tout autant.

Un exemple intéressant lorsqu’on étudie la période allant du XVIIème siècle à nos jours est que les records de mortalité maternelle furent observés en mai 1856 à la maternité de Port Royal et ceux de la mortalité infantile chez les bébés abandonnés de l’assistance publique durant la même période [3]. Qu’est-ce que cela nous dit ?

A l’époque de ce pic de mortalité où les femmes accouchaient majoritairement chez elles, les hôpitaux était le lieu où accouchaient les miséreuses sans domicile, les prostitués, les filles-mères, les femmes enceintes hors mariage qui avaient dû fuir famille et village. En résumé il s’agissait des lieux pour des femmes fortement vulnérables tant psychiquement que physiquement, carencées notamment en vitamine D créant des anomalies du bassin, exposées aux facteurs infectieux et dénutries. Les conditions d’hygiène et de soins au sein de l’hôpital étaient aussi bien médiocres.

Les bourgeoises et les paysannes accouchaient, elles, avec leur sage-femme, à leur domicile.

Plus tôt encore, les premiers médecins qui avaient à intervenir lors des accouchements étaient appelés en dernier recours. Les délais et conditions d’intervention et d’hygiène étaient alors bien loin des nôtres, les praticiens avaient bien peu de connaissances. Les créateurs de l’obstétrique du XVIIème siècle ont donc fondé leur art sur des cas hautement pathologiques, à l’issue prévisiblement tragique. Ils n’observaient jamais ou très rarement les femmes qui accouchaient physiologiquement, ou les soins prodigués par les sages-femmes et les matrones.

La discipline obstétricale même, s’est donc construite sur une vision hautement anxiogène et pessimiste de la naissance, que l’on comprend parfaitement vu les conditions de vie et de travail des fondateurs de cette discipline, contrairement à la profession de sage-femme traditionnelle. Les sages-femmes accompagnaient les femmes depuis toujours et avaient tout le loisir d’observer et comprendre la physiologie. Malheureusement à cette époque il n’y avait pas de place pour les femmes (ou de façon exceptionnelle) et encore moins pour les femmes de savoirs.

Mais cette époque est aussi le début de la prise de contrôle de l’église, de l’Etat et des hommes sur le corps des femmes et de ce fait de la construction du paradigme patriarcal encore en cours de nos jours. Nous ne développerons pas plus ici tant le sujet est riche et nécessiterait de développement.