Dans mon cabinet j'accompagne les femmes et les familles en considérant la personne dans sa globalité (psychique, physique, émotionnelle, sociale). Je propose une approche salutogènique de l'accompagnement. Au lieu de se concentrer sur les pathologies/problèmes et leurs causes, nous allons nous intéresser à la physiologie et aux facteurs permettant de la maintenir afin d'offrir une autonomisation aux femmes et aux familles.
Crédit photo : Anne Mangeon
Mon parcours est à la fois pluriel et centré sur un sujet : la FEMME
Sage-femme : plus qu’un métier, une passion
Je suis sage-femme depuis 2008, diplômée de l’école de Metz.
Je débute d’abord l’exercice de ma profession en milieu hospitalier. Très tôt je perçois que quelque-chose de bien plus grand se joue dans les grossesses et les naissances, qu'un simple phénomène biomécanique. Je commence par me former à des techniques alternatives d’accompagnement de la naissance et de la douleur. Je me passionne pour le corps et la physiologie de la femme, j'étudie en profondeur les phénomènes neuro-hormonaux sous-jacents à l'enfantement et les aspects psychiques.
En 2012, après avoir vécu moi-même la maternité, je ressors aussi encore plus consciente de l'importance pour le devenir mère, le devenir père et l'évolution de l'enfant, d'un enfantement vécu librement et en confiance. Je décide donc de m’installer en libéral avec pratique de l’accompagnement global de la naissance. De 2013 à 2016 je pratique au sein du plateau technique de la maternité de Lunéville, de 2016 à 2019 en maison de naissance et désormais je me centre sur l'accompagnement des naissances à domicile.
Pour compléter mon suivi global des femmes après la grossesse, je passe d’abord en 2014 un diplôme universitaire de gynécologie préventive puis suis les enseignements du diplôme inter-universitaire d’acupuncture et médecine traditionnelle chinoise, qui au-delà de l'aspect thérapeutique m'ouvre à une approche globaliste et intégrative de la personne.
Femme-sage : le militantisme comme une 2nd peau
J'ai coutume de dire que je suis tombée dans la marmite du militantisme toute petite.
Au cours de mes études, je constate que les droits des femmes à disposer librement de leur corps, se joue autant dans leur suivi gynécologique que dans le suivi de grossesse et en particulier dans les salles de naissances. Je suis surprise du peu de connaissance que l'on transmet aux femmes et comment les soignants, les "prennent en charge" sur des aspects de leur vie tout a fait normaux, au lieu de les autonomiser et leur donner les clés de la connaissance de soi et de son corps.
A plus grande échelle, je m'investit dans des projets nationaux :
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Floriane Stauffer-Obrecht